La reconstruction de l’irradiation ultraviolette (UV)

Le Soleil émet un rayonnement dans toutes les longueurs d’onde, mais la puissance rayonnée, sa variabilité et son origine physique dépendent fortement de la longueur d’onde considérée.

Les rayons X mous (entre 0,1 et 10 nm), les rayons ultraviolets extrêmes ou EUV (entre 10 et 121 nm) et la bande UV en général (entre 10 et 400 nm) sont d’un intérêt particulier à la fois pour la physique solaire et pour les études sur l’environnement spatial.
En effet, cette partie très variable du spectre solaire est émise majoritairement par la couronne solaire dynamique et est assez énergétique pour ioniser et dissocier les ions dans les hautes atmosphères planétaires.

L’irradiation UV montre aussi plusieurs effets liés à la météorologie de l’espace tels que des variations sur la trajectoire des satellites et des altérations des communications transionosphériques.
Le défi principal avec l’irradiation UV est son observation puisque les mesures proviennent de l’espace, où les instruments se détériorent rapidement. Par conséquent, plusieurs stratégies ont été mises en place afin de reconstruire les informations manquantes.

Différents partenaires d’ESEP ont développé diverses démarches dans ce but, fournissant une opportunité unique de collaborer sur ce problème difficile dont l’issue n’est pas seulement pertinente pour la science spatiale mais aussi pour l’étude de la relation entre le Soleil et le climat.